Après le blocage suscité par le « non » des Français et des Néerlandais à la Constitution européenne en 2005, une longue période de réflexion s’est ouverte dans l’Union européenne pour tenter de comprendre les raisons de ce choc et d’expliquer le désenchantement des citoyens.
L’incapacité apparente de l’Europe à lutter contre les effets négatifs de la mondialisation, son opacité, son image technocratique sont apparus comme autant de facteurs qui accentuaient le divorce progressif entre un idéal européen porté par quelques élites et sa perception populaire.
Avec le Traité de Lisbonne, nous nous donnons enfin les moyens de travailler à 27 en adaptant les institutions au bouleversement des élargissements successifs et nous répondons à l’exigence d’efficacité.
En renforçant le rôle des Parlements nationaux, nous introduisons la transparence tellement indispensable à la lisibilité de l’action européenne.
Mais en supprimant les symboles européens du Traité, nous reculons devant les plus frileux de nos partenaires et renonçons à promouvoir les outils fondateurs d’une identité commune.
Oui, nous voulons que l’Union européenne soit partout identifiée par son drapeau, ce cercle de douze étoiles d’or sur fond bleu, par son hymne, l’Ode à la Joie, par sa monnaie, l’euro, par sa devise, Unie dans la diversité, et qu’elle soit célébrée au cours de sa journée, le 9-Mai.
Oui, nous voulons que ces symboles constituent le terreau de notre citoyenneté européenne.
Oui, nous voulons nous rassembler pour continuer à les faire vivre et pour qu’ils demeurent les signes quotidiens de notre aventure commune.
Hervé de Charette, Claude Goasguen, Alain Lamassoure,
Co-présidents de la Convention démocrate
Appel citoyen lancé sur Facebook et repris par l'AFP.
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